En complément de notre portrait général de Weyl, nous proposons une série de deux articles plus détaillés qui permettent de comprendre la complexité de son parcours philosophique jusqu’au début des années 1920. Dans ce premier article, nous revenons sur ses premières années de formation à l’université de Göttingen. Nous montrons que ses productions traduisent la variété des pratiques mathématiques dans cette même université au début du XXe siècle. Weyl est alors attaché à une certaine forme de positivisme d’un point de vue philosophique. Dans un second article à venir, nous décrirons ses premières années en tant que professeur à la Eidgenössische technische Hochschule [Ecole polytechnique] de Zürich. Nous essayerons de savoir pourquoi il réoriente ses recherches en relativité générale à partir de 1916. Nous chercherons également à déterminer les raisons qui le poussent à se distancier du positivisme : il est alors très marqué par la philosophie de Fichte via son collègue F. Medicus qui est professeur de philosophie à l’ETH de Zürich.
Hermann Weyl à Göttingen (1904-1913) : une triple référence à Hilbert, Klein et Zermelo
Écrit par
Christophe Eckes
Publié le
24 juillet 2012
Bien illustré
15 - 30 minutes
Il est possible d’utiliser des commandes LaTeX pour rédiger des commentaires — mais nous ne recommandons pas d’en abuser ! Les formules mathématiques doivent être composées avec les balises .
Par exemple, on pourra écrire que sont les deux solutions complexes de l’équation .
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