L’ordre dans lequel les noms des auteurs apparaissent sur les publications est une question épineuse. Pourquoi ? Parce qu’il est censé, pour certains, refléter la part que chacun a pris dans le travail et implicitement, le mérite qui doit lui revenir. Par exemple, l’Inserm (l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, dont les missions sont présentées sur ce site) recommandait en juillet 2005 de pondérer chaque article par 1 si le chercheur en était le premier auteur, par 1/2 s’il en était le dernier auteur, et par 1/4 pour les autres positions, et de faire la somme sur toutes les publications pour obtenir l’indicateur voulu pour mesurer sérieusement l’activité du chercheur. On peut apporter des subtilités : une étoile sur le nom du second auteur pour indiquer qu’il doit compter autant que le premier, ou bien introduire la notion d’auteur correspondant, assumant la responsabilité du papier vis-à-vis de l’extérieur, éditeurs ou lecteurs, ce qui est parfois utilisé pour compenser un rang insignifiant dans la liste des auteurs.
Alors qu’il est si difficile, sinon impossible, de quantifier l’apport de chacun dans une publication … Précisément parce que dans une collaboration réussie, le résultat est infiniment plus que la somme de ce que chacun pouvait y mettre individuellement. L’ordre alphabétique, ou plus précisément l’ordre lexicographique qui s’en déduit, cette invention merveilleuse dont je parlais dans un billet précédent, reste heureusement l’usage dans certaines disciplines, en particulier en mathématiques, mais pour combien de temps ?
Il est possible d’utiliser des commandes LaTeX pour rédiger des commentaires — mais nous ne recommandons pas d’en abuser ! Les formules mathématiques doivent être composées avec les balises .
Par exemple, on pourra écrire que sont les deux solutions complexes de l’équation .
Si vous souhaitez ajouter une figure ou déposer un fichier ou pour toute autre question, merci de vous adresser au secrétariat.